Le Gangbé Breizh Band en 2019 - Suivre l'actualité...

L'AFRIQUE DANS LES OREILLES - aller à la page

LE GANGBE BREIZH BAND EN RESIDENCE A PLOMODIERN

 

Gangbé Breizh Band.

Les binious causent Afrique

C’était le vrai coup de cœur de Jacques Guérin, le directeur du festival. Hier, les Bretons du bagad Eostiged ar Mene de Plomodiern et le Béninois du Gangbé Brass Band ont proposé au public un projet unique, spécial Boudu, créant des passerelles entre leurs deux cultures. Deux mondes finalement pas si éloignés l’un de l’autre, à écouter ces Africains jouer de la musique traditionnelle bretonne quand les binious causent Afrique. Une vraie performance musicale, parfois inégale mais tellement réjouissante. Merci pour ce moment.

 

 

Le Télégramme – 07/08/2017

Cornouaille Kemper. Un lancement en fanfare

Publié le 19 juillet 2017 à 00h00

 

Le bagad de Plomodiern et la fanfare Gangbé Brass Band ont collaboré pendant plusieurs semaines pour offrir un spectacle inédit. Hier soir, la Bretagne et le Bénin ne faisaient qu'un.

Le Gangbé Breizh Band a lancé, hier, la série des concerts du soir

qui auront lieu sur la place de la Résistance jusqu'à dimanche, dans le cadre du Festival Cornouaille Kemper. Une entrée en matière qui a réuni le bagad de Plomodiern et la fanfare originaire du Bénin, le Gangbé Brass Band. Une création musicale chaleureuse et réussie.

Le Gangbé Breizh Band, composé d'une trentaine de musiciens issus du bagad de Plomodiern et de la fanfare béninoise Gangbé Brass Band, qui fête d'ailleurs ses 20 ans, a ouvert le bal des concerts de la place de la Résistance, hier. Ce projet a été initié par le festival du Bout du Monde qui aura lieu début août. Les deux groupes ont travaillé en amont leurs morceaux pendant plusieurs semaines via la plateforme de communication vidéo Skype. Hier soir, ils présentaient pour l'une des premières fois leur musique transnationale devant un public, manifestement conquis par ce mélange des genres.

Biniou et trompette béninoise en symbiose

Le biniou et la bombarde ont sonné en harmonie avec les trompettes et le cor béninois. Le résultat est surprenant mais convaincant. Un pont se crée entre la culture africaine et bretonne. L'ambiance monte d'un cran quand Elsa Corre et Hélène Jacquelot, du Duo du Bas, montent sur scène. « On va vous jouer une musique qui fait oublier tous les soucis ! », promet un musicien de la fanfare. Les deux femmes, accompagnées du Gangbé Brass Band, se mettent alors à chanter en béninois. Le public, de toute évidence ravi, est alors de plus en plus réceptif à ses sonorités venues d'ailleurs. Le Bénin s'invite en Bretagne sur le morceau « Me zo ganet e kreiz ar mor » (« Je suis né au milieu de la mer » en breton). Le groove des instruments à vent du Bénin revisite à merveille le célèbre morceau. Le soleil se couche mais l'ambiance s'enflamme sur la place de la Résistance qui, petit à petit, se remplit. Sur les marches du Frugy, sous la tente de restauration, au-devant de la scène ou perché sur la structure de 4,50 m qui fait face à la scène, tout le monde a apprécié ce moment musical métissé.

© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/finistere/quimper/cornouaille-kemper-un-lancement-enfanfare-19-07-2017-

 

Gangbé Breizh band. Concert époustouflant

 Publié le 29 mai 2017

image: http://www.letelegramme.fr/images/2017/05/29/les-trois-groupes-le-gangbe-brass-band-du-benin-eostiged_3452859.jpg

Les trois groupes, le Gangbé Brass band, du Bénin, Eostiged ar Méné, de Plomodiern, et les deux chanteuses, Hélène et Elsa, du Duo du Bas, ont donné un très beau spectacle, vendredi.

Si certains Plomodiernais ne vont pas à Rennes (Ille-et-Vilaine) en juin, au festival de Cornouaille en juillet ou encore, en août, au Bout du Monde, peu importe. Ils auront du moins entendu, en avant-première, vendredi dernier, l'ensemble associé du Gangbé Breizh band (Gangbé Brass band, du Bénin, Eostiged ar Méné, de Plomodiern et les deux chanteuses, Hélène et Elsa, du Duo du Bas).

Avec le duo Du Bas


Après avoir travaillé ensemble cette dernière semaine pour préparer leur passage, en août, sur la Presqu'île, les trois groupes ont offert un concert gratuit de plus d'une heure à près de 300 personnes venues les écouter, malgré une chaleur étouffante, sur la place Saint-Yves. Par curiosité, sympathie ou amour de la musique, chacun avait sa motivation. Au final, le sentiment général était le même : le plaisir d'avoir vécu un moment intense et plein d'amitié. À fond sur leur partition, les musiciens ont tous eut à coeur de donner le meilleur d'eux mêmes, les Béninois, avec une certaine décontraction et les Bretons, avec un peu plus d'appréhension, mais aussi une grande confiance. Les morceaux étaient depuis de nombreuses semaines connus, répétés et associés, pour ne faire qu'un tout.



Des partitions communes


Martial, pour le Bénin, William, pour la Bretagne, et Hélène et Elsa, à l'unisson, avaient arrangé chacun leurs partitions afin qu'elles collent parfaitement à l'intention, c'est-à-dire une osmose musicale entre les nations.


Le bagad et l'ensemble de ses joueurs, le Gangbé band et ses sept musiciens (deux percus et cinq cuivres) ont donné une magnifique version de ce que la musique peut transmettre quand elle dépasse les frontières. Chacun y a apporté ses rythmes et ses influences, ses connaissances et son expérience. Pour les Bretons, la musique était composée de quatre morceaux, dont un cantique, une scottich et un air lent, tandis que du côté béninois, ce sont les compositions du groupe qui étaient mêlées aux accents locaux.

Des cuivres après l'armée


Très influencé par la musique traditionnelle, le Gangbé band se sert du patrimoine pour apporter une autre couleur aux sons, notamment aux cuivres, très utilisés en Afrique depuis l'indépendance. Après la colonisation, parents ou grands-parents, dans l'armée et dans les fanfares, ont gardé cette forme de musique et leurs instruments. Le groupe a mis en valeur la richesse de la musique béninoise


© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/finistere/plomodiern/gangbe-breizh-band-concert-epoustouflant-

Plomodiern. Enfant du Bénin et du Porzay, voici le Gangbé Breizh Band

Modifié le 30/05/2017 à 11:05 | Publié le 30/05/2017 à 11:05

La représentation publique du Gangbé Breizh Band, vendredi 26 mai, au centre-bourg de Plomodiern, a connu une belle affluence. | Ouest-France

 

Par Ouest-France.

7 000 km les séparent mais la musique les a réunis. Le Gangbé Brass band et le bagad de Plomodiern ont réussi ce mariage des cultures en construisant un pont musical.

Les sept musiciens du Gangbé Brass Band ont débarqué dans le Porzay pour quelques jours de création en résidence. L’objectif ? Monter un projet avec le bagad de Plomodiern, les Eostiged ar Mene. Les musiciens béninois, tous professionnels et autodidactes, entament une tournée en Europe, comme tous les ans.

Sur scène, ils expriment leur culture avec un dynamisme et une bonne humeur communicative. Leur répertoire puise ses sources dans la tradition et leurs instruments à vent, couplés aux percussions expriment la force et la puissance de leur musique, depuis 1998. Sensible à la continuité culturelle, le groupe effectue aussi un travail de recherche et de collectage.

Le festival du Bout du Monde

La rencontre du Gangbé Brass Band et du bagad de Plomodiern a donné naissance au Gangbé Breizh Band. Leur point commun est d’avoir joué au festival du Bout du Monde (BDM).

Jacques Guérin, directeur de l’événement estival et Ronan Guiheneuf, administrateur, ont joué le rôle d’entremetteurs. En 2011, les Bretons avaient déjà accompagné sur scène le groupe corse I Muvrini puis en 2013, La Rue Kétanou, un groupe de chanson française. Aux Béninois qui souhaitaient monter un projet métissé avec un groupe du coin, l’évidence s’est rapidement imposée.

Un projet fédérateur

« Le projet a emballé tous les musiciens. Séduits par l’aventure, des anciens sont même venus en renfort, se réjouit Steven Nicolas, le responsable du bagad. Les échanges via l’Internet ont permis à William et Éric de réaliser un travail musical énorme avec Martial, au Bénin. Les pupitres ont ensuite travaillé individuellement les partitions. Le travail en résidence a assuré la mise en commun avec beaucoup d’ajustements. »

Les trompettes, trombones, saxophones, percussions se glissent harmonieusement au milieu des bombardes et binioù. Cet univers plutôt masculin est enrichi par les voix des deux chanteuses douarnenistes, Hélène Jacquelot et Elsa Corre, de la formation Duo du Bas. Entre fraîcheur et puissance, elles ponctuent les mélodies en breton et en béninois.

Ambassadeurs de paix

Les 60 minutes de prestation du nouveau groupe promettent d’être un vrai spectacle, musical et visuel. Les musiciens en ont donné un aperçu devant la salle communale, vendredi 26 mai. Leurs costumes colorés prédisposent déjà à la bonne humeur et Martial sait chauffer le public en vrai professionnel. Le chaloupé de Crespin devient rapidement contagieux.

Difficile de ne pas prendre le rythme ! Bientôt, l’ensemble du bagad se met à tanguer entre deux partitions. L’alchimie entre les deux musiques fonctionne. Les deux univers se croisent pour rapidement ne faire plus qu’un et flirte avec l’universalité. Le Duo du Bas entame un kan ha diskan dans lequel les deux nationalités se répondent.

Les Béninois jouent un vibrant E kreiz ar Mor et les deux formations terminent par une danse scottish. Le public est ravi. Le groupe d’Athanase a atteint son but : « Nous sommes des ambassadeurs de paix. Le monde en a tant besoin. On donne, on reçoit et on grandit ensemble grâce à la musique. »

Une aventure humaine

Hébergés dans les familles, les musiciens ont vécu des moments très forts. « C’est une sacrée ouverture d’esprit, des discussions interminables ont meublé nos soirées, commente une famille d’accueil. Il y a tant de choses à découvrir chez les autres. Leurs vies sont tellement différentes ! L’expérience nous a emballés et nous la renouvellerons avec plaisir. »

« Votre accueil a été extraordinaire et la musique du cœur a parlé, résume Martial, joueur de trombone au sein du Gangbé Brass Band. L’alchimie de la rencontre a marché. »

 

La collaboration entre les deux ensembles se poursuit avec des concerts en commun : au Théâtre national de Rennes (mercredi 7 juin), au festival de Cornouaille (mardi 18 juillet) et au festival du Bout du Monde (dimanche 6 août).

Bout du Monde. Un concert gratuit

vendredi 26 mai à Plomodiern

Publié le 20 mai 2017 à 08h30

 

Le Gangbé Brass Band et le bagad de Plomodiern se réunissent pour un savant mélange de musique africaine et bretonne : le

Gangbé Breizh Band.

Les retardataires n'ont plus que leurs yeux pour pleurer. Mercredi, les organisateurs du Bout du Monde ont indiqué que le festival

presqu'îlien affichait déjà complet. L'occasion, aussi, d'annoncer les deux noms qui manquaient encore à l'affiche. Et de rappeler que le Gangbé Breizh Band sera en résidence à Plomodiern la semaine prochaine.

1. C'est complet. 80 jours avant l'ouverture des portes du festival, le Bout du Monde affiche complet. Pourla 14e année consécutive. Tous les pass deux et trois jours ont en effet été vendus, ainsi que les pass à lajournée. Ce sont donc quelque 60.000 festivaliers qui envahiront la plaine de Landaoudec, en presqu'île deCrozon, les 4, 5 et 6 août. Désormais, la plus sûre façon de trouver un sésame est de se connecter à zepass.com, la plate-forme de revente de billets officiels. « La vigilance et l'attention de tous sontprimordiales pour éviter au maximum les fraudes », annoncent les organisateurs, soulignant qu'un billet nepeut être vendu plus cher que le prix imprimé dessus.

Festival de Cornouaille. Le Gangbé Breizh band en ouverture

 Le Télégramme - Publié le 06 avril 2017

JEAN LE BORG

 

Les musiciens du Gangbé brass band seront aux côtés de ceux du bagad de Plomodiern à compter du 24 mai.

Réunis par le festival du Bout du monde, musiciens béninois et bretons travaillent depuis plusieurs mois ensemble. Le Gangbé Breizh band assurera l'ouverture du Festival de Cornouaille, le 18 juillet.

Entre afrobeat et funk, les cuivres et les percussions de Gangbé brass band étaient tombés sous le charme des sonorités du bagad de Plomodiern, il y a deux ans, sur les quais de Paimpol. Jacques Guérin, le directeur du festival du Bout du monde, a joué les entremetteurs, donnant naissance au Gangbé Breizh band, l'an passé. Tête d'affiche du festival crozonnais début août, l'idée de la création a séduit Igor Gardes, le directeur du Festival de Cornouaille. Le concert donnera le coup d'envoi du festival quimpérois, le 18 juillet. Une nouvelle collaboration qui s'inscrit dans la lignée du bagad IstanbulUne première pour le festival du Bout du monde : « À ce niveau-là, oui, même si, en 2000, nous avions permis le rapprochement de Ray Léma avec l'orchestre universitaire de Brest », rappelle Jacques Guérin. Cette fois, la création musicale en préparation est d'une tout autre ampleur : « Onze à treize morceaux pour un set de près de 70 minutes ».

 

Une résidence, en mai


Depuis une rencontre entre musiciens du Bénin et sonneurs bretons, l'an passé, les échanges de partitions et les discussions vont bon train, via Skype. Fin mai, les huit musiciens béninois retrouveront la trentaine de sonneurs, à Plomodiern, le temps d'une résidence.

 Quatre journées nécessaires à la mise sur pied du concert alliant la rythmique « carrée » de la gavotte au funk et à la soul des cuivres et percussions du Gangbé brass band. Un choc des cultures qui fait déjà briller les yeux de Jacques Guérin. Son enthousiasme a également séduit les programmateurs du Théâtre national de Bretagne et du festival Couleurs du monde de Langonnet. Soutenue par l'Institut français, en lien avec la Région Bretagne et par l'Adami, la société civile pour l'administration des droits des artistes et musiciens interprètes, le projet est complété dans son financement par les concerts.

 

Place de la Résistance

 


L'aventure musicale ambitieuse a séduit Igor Gardes : « Je cherchais un grand concert populaire et gratuit pour ouvrir le Festival de Cornouaille. Jacques Guérin m'a parlé de ce projet et j'ai vite dit que ça pouvait être celui-là ». Le Gangbé Breizh band montera sur la scène de la place de la Résistance pour jouer les premières notes du 94e Cornouaille. Le début d'une aventure commune ? « On a certainement des choses à imaginer ensemble. Si les projets viennent les choses se feront naturellement. Ça ouvre une porte, c'est sûr », concède le directeur du Festival de Cornouaille, impatient de découvrir le Gangbé Breizh band.
 


Pratique 
Gangbé Breizh band, le 18 juillet sur la scène de la place de la Résistance et le 6 août au Festival du Bout du monde.