Bagad. L’association fait front malgré des difficultés

 

 

 

 

Le bureau avec Solenn Nicolas, Pascal Parenty et Steven Nicolas, plus Raymond Le Bot pour les cours de breton. © Le Télégramme - 23/10/2019

 

 

 

 

 

 

 

L’association de l’école de musique, bagad et breton a tenu son assemblée générale, vendredi soir, à la salle communale. Steven Nicolas, président de l’association mais aussi de la Bodadeg ar sonerien (fédération), a présenté le bilan de l’année 2018. Rien de fulgurant, compte tenu du caractère modeste de ce groupe, notamment sur le plan financier. C’est Pascal Parenty qui a fait les comptes. Ils sont justes et l’association, qui fonctionne avec un budget de 24 000 € environ, devra, l’an prochain, serrer la ceinture pour ne pas être dans le rouge.

Les activités restent les mêmes avec les répétitions du bagad pour les concours et sorties. De nouveaux jeunes ont intégré l’école, avec les professeurs habituels et les joueurs qui donnent aussi de leur temps pour les former. Le groupe de breton, avec l’association Mervent, est lui aussi en péril et aimerait recruter des élèves afin d’assurer la pérénité de ses cours. Il y a 87 adhérents à l’association y compris les sympathisants.

Peu de changements pour l’année en cours. William Nicolas, le penn soner, a remotivé son groupe, malgré la descente en 3e catégorie et espère de nouveau pouvoir atteindre les sommets. Le calendrier des sorties et concours est déjà établi et ne change guère des autres années. Des costumes seront faits pour les plus jeunes pour les emmener sur certaines démonstrations. Le bureau est inchangé avec Steven Nicolas à la présidence, Pascal Parenty aux finances et Solenn Nicolas au secrétariat.

Plomodiern. Le bagad redescend en troisième catégorie

 

 

 

 

 

 

La collaboration avec le Gangbé Brass Band, une fanfare béninoise, s’est révélée une expérience riche d’enseignement.

Ouest France 24/08/2019

 

 

 

En 2018, le bagad de Plomodiern s’était classé en deuxième catégorie. Une belle performance ! La dernière manche du concours à Lorient fait malheureusement redescendre les Eostiged en troisième catégorie.

 

Le plaisir de jouer

 

William Nicolas, le jeune penn-sonner de 22 ans livre son sentiment : « Le résultat n’est pas décevant. Jouer sur de grandes scènes est toujours formateur. Nous restons dans les meilleurs de la 3catégorie. Travailler la création avec des professionnels comme aujourd’hui le Gangbé Brass Band, est tout aussi intéressant. Leur niveau nous tire vers le haut, le plaisir de jouer est omniprésent. La musique devient une fête ! Nous avons joué ensemble le final à Concarneau. Que du bonheur ! »

 

Steven Nicolas, président du bagad les Eostiged ar Mene, tire aussi les avantages de cette expérience. « Nous sommes montés en deuxième catégorie grâce aux exigences de musiciens professionnels du Bénin. Ils nous ont apporté une méthode de travail. Lors des deux jours de préparation en résidence, les répétitions étaient des marathons de trois heures. Les horaires sont respectés et les changements dans les partitions doivent être intégrés immédiatement ».

Gangbé Breizh Band. Combo gagnant

Le Télégramme - Sophie Benoît

 

Après un début de journée faisant la part belle à la tradition, le festival des Filets bleus s’est clos sur une note bien plus métissée, dimanche soir. Sur la grande scène en effet, deux combos bien différents mais si complémentaires. D’un côté, le Gangbé Brass Band, une fanfare tout droit venue de Cotonou, au Bénin. De l’autre, le Bagad de Plomodiern.

 

De leur collaboration est né le Gangbé Breizh Band. Dont le but est de confronter des esthétiques et des pratiques différentes afin de créer des passerelles musicales et humaines entre l’Afrique et la Bretagne. Objectif largement atteint dimanche soir.

© Le Télégramme https://www.letelegramme.fr/finistere/concarneau/gangbe-breizh-band-combo-gagnant-19-08-2019

Festival du Menez-Hom. Sauvé par la météo

 

Malgré 1 h 30 de retard, dû au temps, les festivaliers venus entendre les trois groupes prévus pour la soirée du festival du Menez-Hom, mercredi, sont restés stoïques et bien décidés à participer coûte que coûte. La pluie avait cessé depuis trois heures, rien ne pouvait empêcher le concert d’avoir lieu.

 

Jazz breton

 

C’est avec le trio Modkozmik que les premières notes ont retenti. Du jazz aux influences bretonnes étonnant, puis les danseurs et danseuses venus pour en profiter ont enchaîné les andros, gavottes, bourrées piquées et autres danses pour mettre l’ambiance et se réchauffer aussi. Les trois garçons, leurs trompettes et trombones ont donné le rythme et la couleur de la soirée.

 

Malgré cela, c’est le Bagad de Plomodiern, accompagné par le Gangbé-Breizh Band, qui était finalement le plus attendu. Il est arrivé en seconde partie, à la nuit tombante, avec l’impression que tous les flambeaux de la place Saint-Yves s’illuminaient d’un coup. Les spectateurs étaient réchauffés et pour certains surchauffés, mais l’ambiance est restée à la fête et au plaisir.

 

Le mélange de l’Afrique et de la Bretagne

 

 

La musique métissée des deux formations, riches de leurs expériences communes, a été une véritable découverte pour beaucoup. Quant aux initiés, ils étaient aux anges. L’Afrique et la Bretagne font vraiment bon ménage depuis plusieurs années. Là, difficile de danser tant la foule était dense. Ce sont près de 400 personnes qui étaient rassemblées autour du podium. Durant plus d’une heure, les deux formations ont donné à entendre leurs musiques ; traditions et rythmes n’avaient plus de patrie.

Les Groove Boys ont finalisé ce beau spectacle qui a duré, comme on l’espérait, toute la soirée. Iconoclaste, le groupe, issu d’un bagad, ne se prend pas au sérieux et c’est très bien. Il enchaîne les musiques aussi loufoques que leur dégaine, un souffle de fraîcheur s’il y en avait besoin, et beaucoup de bonheur pour tous.

© Le Télégramme https://www.letelegramme.fr/finistere/plomodiern/festival-du-menez-hom-sauve-par-la-meteo-15-08-2019

 

Soldat Louis. Encore un rhum !

Au Festival interceltique de Lorient samedi soir, Soldat Louis était de retour à Crozon ce dimanche.

Après le Festival interceltique de Lorient, le Bout du Monde de Crozon. Soldat Louis a bouclé sur la scène Landaoudec son week-end 100 % breton en début d’après-midi. Pas fatigué pour son « concert mémorable » de la veille, « Tonton Louis » a régalé la prairie, guitare à la main. Ça faisait déjà plus de 10 ans que le groupe n’avait pas respiré l’air frais du Bout du Monde. Cette fois, les Morbihannais ont été rejoints sur scène par le bagad de Plomodiern. Une belle manière d’ouvrir la session dominicale de cette 20e du Boudu. Allez patron, sers nous un rhum !

© Le Télégramme https://www.letelegramme.fr/finistere/chateaulin/soldat-louis-encore-un-rhum-04-08-2019

Jeudis de Ty Provost. Dernière répétition avant Lorient

 

Steven, fils de Jean-Yves Nicolas, propriétaire du camping Ty Provost, et sa femme, Solenn, sont sonneurs au bagad de Plomodiern, An Eostiged ar Menez. Jeudi 1er août, les musiciens avaient rendez-vous au camping, pour une dernière répétition avant le concours de deuxième catégorie du Festival interceltique de Lorient, samedi. « Ils jouent la suite qu’ils vont présenter au concours », explique Raymond Le Bot, ex-président, qui a cédé les rênes à Steven Nicolas.

 

Au centre du cercle, le penn sonner, William Nicolas, a sorti sa bombarde et tape du pied pour donner le rythme à l’ensemble bombardes, cornemuses et caisses claires. Mélodie, ridée, gavotte pourlet : le public est ravi de cette découverte de la culture bretonne. « Y a du beau son », souligne Raymond, en connaisseur.

 

 

Après le concours, samedi, le bagad An Eostiged ar Menez se produira lors de la soirée moules-frites du mercredi 7 août, à Plomodiern.

 

© Le Télégramme https://www.letelegramme.fr/finistere/dineault/jeudis-de-ty-provost-derniere-repetition-avant-lorient-02-08-2019-

Cercle celtique. Un pied dans la culture bretonne…

Un fest-noz animé par le bagad Eostiged ar Mene de Plomodiern clôturait la soirée. Bagad qui, dans quelques jours, participera au Festival du Bout du Monde en compagnie de Soldat Louis.

 

Nés en 1946, au sortir de la guerre, le cercle celtique Alc’Houederien Kastellin et le bagad Eostiged ar Mene de Plomodiern ont proposé une soirée bretonne, samedi soir, place de la Résistance, en collaboration avec la Ville. Une occasion en or pour mettre un pied dans la culture traditionnelle bretonne. Le groupe des enfants a présenté son spectacle de l’année, intitulé « La fraise enchantée » et imaginé par les enfants eux-mêmes. Après une présentation de costumes de Châteaulin et du terroir Rouzig, la soirée s’est poursuivie par le spectacle du groupe adulte avant un fest-noz.

 

© Le Télégramme https://www.letelegramme.fr/finistere/chateaulin/cercle-celtique-un-pied-dans-la-culture-bretonne-21-07-2019

Bagad de Plomodiern. En mode concours à Saint-Brieuc

Le bagad prépare sa prestation à Saint-Brieuc, le week-end prochain. (Photo bagad de Plomodiern)

 

Le dimanche 7 avril, les bagadoù de deuxième catégorie se retrouveront à la salle Hermione de Saint-Brieuc, pour la première manche du championnat 2019. Depuis quelques semaines, les différents pupitres du bagad Eostiged ar Ménez travaillent d’arrache-pied, afin d’appréhender au mieux l’arrivée dans cette nouvelle catégorie. Pour rappel, le groupe a évolué en troisième catégorie de 2011 à 2018 et, grâce à une troisième place au championnat de la saison précédente, le bagad s’offre une montée dans la catégorie supérieure.

Le pays nantais pour terroir

 

Le terroir imposé pour ce concours est le pays nantais ; William Nicolas, le penn-soner, a rassemblé différents morceaux de ce terroir pour composer la suite, qui commence par une marche et se poursuit par une pastourelle des touches, une mélodie et un avant deux de travers.

 

Autres rendez-vous pour le bagad, le samedi 27 avril, à Brest, pour le Printemps des sonneurs. Puis, cet été, place à la deuxième manche du concours des bagadoù de deuxième catégorie, à Lorient, le samedi 3 août, et au Festival du Bout du monde à Crozon, le lendemain, en accompagnement du groupe Soldat Louis.

Deux concerts du Gangbé Breizh Band, soit le bagad et ses amis béninois du Gangbé Brass Band, sont prévus : le premier, le mercredi 14 août, dans le cadre du Festival du Ménez-Hom, et le second, le dimanche 18 août, au Festival des Filets bleus à Concarneau. Le calendrier des musiciens s’ouvre sur les premières prestations de l’année.

© Le Télégramme https://www.letelegramme.fr/finistere/plomodiern/bagad-de-plomodiern-en-mode-concours-a-saint-brieuc-02-04-2019

Bagad. Une mise en valeur effective et à faire

Aux côtés du penn soner William Nicolas, à gauche, Steven Nicolas, le président, Claude Bellin, le maire, et les membres du bureau

L’assemblée générale du bagad a revêtu une forme particulière puisqu’elle s’est déroulée à la mairie, vendredi soir. C’est Claude Bellin, le maire, qui l’avait demandé afin de féliciter comme il se devait la montée en deuxième catégorie des Eostiged Ar Mene.

Une belle récompense

« Récompense méritée pour les efforts effectués depuis de nombreuses années », a souligné l’élu. En 2000 en troisième catégorie, en 2018 en seconde, le bagad breton continue de s’améliorer sous la houlette de son tout jeune penn soner William Nicolas. Ce dernier a parlé des efforts consentis par les musiciens et de leur assiduité aux cours et aux répétitions. « Un travail de longue haleine, a-t-il dit, avec une motivation sans faille de la part de chacun ». Cela leur vaut une récompense de 500 € attribuée exceptionnellement par la commune.

Hausse des tarifs

Après les rapports moral et financier, c’est aux grandes lignes de construction d’avenir que s’est attaqué le président Steven Nicolas. Les finances d’abord, trop justes du fait du coût peu élevé des cotisations et des cours, mais aussi des impératifs de la fédération « ar sonerien », dont il est également le président. Une hausse des tarifs a donc été votée à la fois pour renflouer les caisses et payer la côte part de la fédération, mais aussi pour valoriser le travail des enseignants en place depuis de nombreuses années. Il y a 50 adhérents à l’association et 27 pour les cours de breton qu’elle héberge

Faire reconnaître l’école de musique

Le président aimerait que l’école de musique soit reconnue en tant que telle, notamment par la Communauté des communes et la Drac avec un apport non négligeable d’une subvention à chaque élève. Cela permettrait de sortir la tête de l’eau et de faire reconnaître l’utilité de cette formation sur le plan patrimonial. Sur l’intercommunalité, il n’y a que trois écoles : celles de Châteaulin, de Ploéven (IDM) et de Plomodiern. Elles ont toutes un rôle différent, des particularités spécifiques (classique, moderne ou tradition), mais se retrouvent obligatoirement autour d’un même objectif : la connaissance et l’amour de la musique.

Le télégramme - 3 décembre 2018


Eostiged Ar Mene. En seconde catégorie des bagadoù de Bretagne

 Le Télégramme - 08 août 2018

Samedi, le championnat de la 3e catégorie des bagadoù s’est tenu à Quimper. Les Plomodiernais Eostiged ar Mene obtiennent la troisième place au classement général, derrière Landivisiau et Quimper Glazig. 2019 sera donc l’année de leur retour au Festival de Lorient, avec le concours et le défilé, récompense supplémentaire de ce concours.

« Le gros travail fourni par les meneurs musicaux du bagad porte ses fruits, nous dit Raymond Le Bot, président d’honneur et sonneur. Tous les sonneurs, filles et garçons, Eric et Devan, et surtout William, penn-soner, reçoivent la juste récompense par cette accession et ce premier pas dans la cour des "Grands" ». Raymond Le Bot, durant de nombreuses années, a porté l’association jusqu’à cette consécration.

 

Une récompense longtemps convoitée

 

Steven Nicolas, qui préside actuellement la formation, mais aussi « la Bodadeg ar Sonerien Pen ar Bed », ne peut qu’être fier de son groupe de musiciens et copains de longue date.

William Nicolas, le penn-sonner, s’emploie depuis près de 5 ans à remonter le niveau de tous les pupitres de cette formation. Ils étaient bons, voire très bons, mais peut-être pas suffisamment motivés pour arracher enfin une belle place, récompensant les années de travail. Depuis 3 ans, ils s’approchent de cette entrée sur une nouvelle marche du prestigieux concours. C’est chose faite, et avec brio, à l’issue de ces deux sessions de concours ; à Vannes, en mars, et à Quimper, ce week-end.

 

Une subvention du département

 

 

Gavotte Kernevodez et Aéroplane à Vannes ; Ridées 6 temps et Gavotte Pourleth à Quimper. Ces morceaux donnent à William l’occasion de concevoir et d’arranger deux belles suites, qui resteront dans les annales du groupe. Ce sont des arrangements audacieux qui apportent une vision nouvelle de la musique bretonne, à l’image de l’ensemble « Eostiged ar mene », jeune et décidé à dépoussiérer les acquis tout en respectant la tradition. Le bagad vient aussi d’obtenir de la part du conseil départemental la somme de 1 000 €, dans le cadre du développement et du soutien à la culture bretonne.

Bagad. Une belle réussite à Vannes

Le télégramme 14/03/2018

 

 

William Nicolas a dirigé le bagad et ses deux nouveaux éléments, Judith et Bastien.

 

 

 

 

Le bagad de Plomodiern a franchi un cap avec une troisième place au concours de troisième catégorie. Samedi, en fin d'après-midi, il avait invité la population à l'écoute de la suite de musiques et airs traditionnels qui serait le lendemain présentée à Vannes pour le concours. L'auditoire a été ravi et les résultats ont enchanté à la fois les musiciens et les supporters. Depuis plusieurs années le bagad participe à différents concours afin de se mesurer aux meilleurs et la persévérance paie puisque de la cinquième place l'an dernier, ils sont passés à la troisième dimanche, grâce à un gros travail de la part de tous et du penn sonner William Nicolas qui donne sans compter de son temps et de son énergie.

 

 

Une belle suite


C'est une gavotte Kernevodez qui a été composée pour l'occasion assemblant sur les 9 à 10 minutes imparties un ensemble de danses, de marche, de mélodie du Pays Léon. Ils ont travaillé avec Gilles Le Goff, spécialiste en la matière pour l'interprétation de ce terroir spécifique. Autre nouveauté la participation d'un accordéon diatonique avec Judith et d'une clarinette avec Bastien. Cela a apporté une texture différente à l'orchestration et à sans aucun doute donné un caractère nouveau à la prestation. Pour Steven Nicolas, président du bagad et de l'école de musique, mais aussi de la fédération BAS Penn Ar Bed, l'intérêt de cette participation est de se confronter aux autres formations. Le maintien dans cette catégorie depuis huit ans n'est pas un problème, d'autant que chaque année la progression est effective. Steven Nicolas préfère avancer ses pions en douceur en permettant aussi au bagadig de venir compléter régulièrement les effectifs. Ils étaient 33 pour cette première partie de concours et pour une prestation qui a remis au goût du jour des airs anciens. La deuxième partie de l'épreuve aura lieu le 28 juillet lors de la clôture du Festival de Cornouaille.

Le bagad se classe à la troisième place

 

Ouest France le 13/03/2018

 

La répétition publique de samedi, qui a rassemblé une cinquantaine de personnes, à la salle communale, était déjà de bon augure pour le podium. | 

 

Le travail des répétitions a payé pour l'ensemble des joueurs du bagad. Les Eostiged ar Menez ont obtenu une troisième place, dimanche.

 

Dimanche, les Eostiged ar Menez ont obtenu une troisième place (sur treize concurrents) au championnat des bagadoù de 3e catégorie, à Vannes, avec une note de 16,12.

 

L'an dernier, l'ensemble était en cinquième position. Le résultat de dimanche a été accueilli par une explosion de joie et a effacé le souvenir des nombreuses heures de répétition. « Ce challenge annuel nous booste et justifie notre place dans cette catégorie. C'est une fierté pour tous les musiciens. Rien n'est gagné d'avance. Jouer en public peut déstabiliser. Le stress peut couper le souffle et faire basculer le résultat »,glisse Steven Nicolas, président de l'association.

Le pays du Léon comme source d'inspiration

 

Cette année, le répertoire imposé devait puiser ses sources dans le pays du Léon. William Nicolas, penn-soner (chef d'orchestre), proposait un arrangement d'une dizaine de minutes sur une gavotte pied droit, la Kernevodez. « Gilles le Goff, référent de ce terroir, m'a parlé de l'esprit de ces mélodies très rythmées mais aussi oubliées. J'aime ce côté un peu sorti de cartons pour une remise au goût du jour. La partition est exigeante, on se met en danger, il faut du souffle», commentait le jeune musicien, samedi, lors de la répétition publique. Ces collègues sonneurs ont d'ailleurs jugé le morceau dynamique, sympathique mais technique. Certains ont travaillé dur à la maison.

Sur la scène, la formation alignait 32 sonneurs et des pupitres équilibrés. Au démarrage, William, le penn-soner fait découvrir ses talents cachés de chanteur. Le partenariat de l'an dernier avec un groupe africain a contribué à donner une image d'une formation qui ne s'enferme pas dans la routine.

 

Des musiciens extérieurs sont venus en renfort avec plaisir et leur excellent niveau tire le groupe vers le haut. Yann-Ewen L'Haridon, champion Bretagne 2017 (couple biniou-bombarde), Bastien Guevel (clarinette) et Judith Cam (accordéon) du groupe L'Orkestrà Lala ont ainsi étoffé l'effectif du concours. Leur contribution a porté ses fruits. Ce résultat permet au bagad d'aborder la seconde manche du concours, en juillet, lors des fêtes de Cornouaille, avec sérénité. Le répertoire est alors libre. William doit à nouveau plancher sur une nouvelle partition pour le plaisir de créer.

Bagadoù de 3ème catégorie -  Landivisiau gagne la première manche haut la main

 Le Télégramme – 11 mars 2018

 

Le bagad Landi a remporté ce dimanche la première manche du 69è championnat national des bagadoù de troisième catégorie à Vannes.

Ils avaient de neuf à onze minutes pour convaincre, pas une de plus. Ce dimanche, au Palais des arts de Vannes, treize ensembles traditionnels - soit 450 musiciens - venus de toute la Bretagne mais aussi de Clichy (Bagad Keriz) ont disputé la première manche du 69è championnat national des bagadoù de troisième catégorie. Appelés à en découdre sur des airs de Basse-Bretagne (terroirs du Léon, du pays Pagan, Plougastell et Kernevodez), les formations en lice, se succédant à un rythme soutenu, ont donné un bel aperçu de la vitalité de la musique bretonne contemporaine. 

Landi, haut la main

Grand vainqueur de ce premier round hivernal (en attendant le match retour, le 28 juillet, au festival Cornouaille), le bagad Landi (Landivisiau), l'a emporté sans coup férir avec l'excellente note de 17,43. 

Plus d'un point derrière, le bagad Plabennec décroche la deuxième place, avec 16,15 points, devançant d'un souffle le Bagad Eostiged ar Mene de Plomodiern (16,12). 

Pas de relégation 

Au pied du podium, les Quimpérois du bagad Glazik Kemper, décrochent une note très honorable de 15,90. Cinquième, à une encablure, les Parisiens du bagad de Clichy font belle figure (15,04), les autres compétiteurs accusant un retard qui pourrait s'avérer décisif dans la perspective de la deuxième manche. Dans l'ordre : Locminé (6è, 14,41), Spézet (7è, 14,07), Brest (8è, 14,03), Fougères, (9è, 13,98), Plomeur (10è, 13,35), Ploërmel (11è, 13,02), Vern-sur-Seiche (12è, 12,77) et à la 13è et dernière place Le Faouët (12,77).

 

A noter que les bagadoù en queue de peloton peuvent souffler : il n'y aura pas de relégation en quatrième catégorie cette année.

 

Parents, musiciens et amis étaient présents en nombre à l'assemblée générale de samedi.L'année 2016- 2017 aura été forte en événements, rencontres et sensations. C'est le constat de l'assemblée générale qui s'est déroulée samedi soir, regroupant une quarantaine de participants de l'association Eostiged-ar-Méné 

 

Eostiged ar Mene. Une année forte

 

Un président heureux


Steven Nicolas, président de l'association (bagad et école de musique, plus breton) a trouvé facile de résumer cette année riche et pleine de créativité (Steven Nicolas est aussi président de la fédération Bodadeg ar sonerien 29). Le grand moment reste la rencontre avec les Béninois venus spécialement pour le festival du Bout du Monde proposer leur spectacle, en association avec le bagad. William Nicolas, le penn sonner, avait, avec ses collaborateurs, mis en place de beaux arrangements et accompagnements musicaux. De nombreuses sorties (12) ont aussi émaillé la saison, rapportant en plus quelques subsides à l'association. Cela permet aux finances d'être saines et de faire l'achat de matériel. L'association tourne avec un budget conséquent de 25.000 € environ. Les cotisations (de 40 à 100 €) et adhésions (20 €) ne changent pas. Le bureau reste aussi le même.

 

Du mouvement pour 2018


Les projets pour l'année à venir sont très intéressants. La création musicale avec le Gangbé Breizh Band (1) doit se produire dans de nouveaux endroits, des dates sont en cours de planification mais il est déjà prévu un passage au festival de fanfare d'Ouessant. Les prestations sur campings seront multipliées, elles sont appréciées des touristes. Deux concours sont attendus, à Vannes et au festival de Cornouaille. Raymond Le Bot, ex-président, a souhaité que les musiciens se mettent au breton, au moins pour donner les titres des airs joués. Il dirige la section « breton » abritée par l'association et se fait le porte-parole de la langue régionale. Claude Bellin, le maire, présent, s'est dit très satisfait de la bonne forme de cette association et de sa bonne gestion de budgets souvent difficiles à maintenir. Il a rappelé que cela serait d'autant plus dur à l'avenir, que la politique actuelle vise à restreindre les aides. Une association soutenue par une collectivité ne pourra demander d'autres financements. Il faudra choisir le plus offrant. 

1. Gangbé Breiz Band : formation pluriculturelle entre le Bénin et la Bretagne.

 


© Le Télégramme 14-11-2017

EOSTIGED AR MENE DONNE RENDEZ-VOUS POUR 2018 - Ouest France le 20/11/2017

Plomodiern : Les Eostiged ar Mene englobent le bagad mais aussi l'école de musique et des cours de breton. L'assemblée générale a dressé un bilan musical riche.

« L'aventure musicale et humaine du Gangbé Breizh Band avec le groupe béninois a été exceptionnelle. Cette création est une réussite, le pari n'était pourtant pas gagné d'avance. On n'avait pas le droit à l'erreur et on a rempli notre contrat avec Jacques Guérin, directeur du Bout du monde. William Nicolas et Eric Parenty ont produit un travail musical colossal, l'intense travail en résidence a été très productif. Le bagad ne s'est pas contenté d'un rôle d'appoint, notre participation musicale avait toute sa place », reconnaît Steven Nicolas, président de l'association.

Vers une 2e participation au Bout du monde ?

Ce partenariat a entraîné le groupe de 40 musiciens à se produire au Théâtre National à Rennes puis sur la grande scène du Festival du Bout du monde. Cette expérience unique a marqué les participants. Le soutien des familles a été essentiel pour assurer hébergement et intendance. Des liens forts continuent de s'entretenir par Internet. De nouveaux projets sont dans l'air pour la tournée des Africains en Europe l'été prochain mais avec une formation réduite à quatre cinq personnes. « Soyez assuré du soutie de la municipalité s'ils participent au festival du 15 août », annonce déjà le maire, Claude Bellin.

Festival des fanfares et fêtes de Brest dans le viseur

Les projets 2018 seront axés sur le concours de 3e catégorie, « primordial pour nous maintenir et justifier nos cachets d'autant que nos créations se font remarquer », argumente le président. Les participations au festival des fanfares, à Ouessant, puis aux fêtes de Brest avec le Gangbé Breizh Band sont déjà sur les rails. Les jeunes de l'école apprendront quelques morceaux simples. « Les prestations en petit groupe sont des premières expériences stimulantes et formatrices », constate le président.

L'association englobe les 49 musiciens du bagad, 18 élèves à l'école de musique et 24 répartis en trois niveaux de cours de breton. C'est une équipe stable depuis plusieurs années qui est composée de trois enseignants de la BAS plus quatre moniteurs qui assurent les apprentissages. Mervent est autonome pour le breton. La suggestion de Raymond Le Bot de donner « quelques notions linguistiques bretonnes aux sonneurs » a été approuvée. Le budget de l'association avoisine les 30 000 €. Les cachets des sorties (33 %) sont essentiels. Les subventions (commune, CCPCP, département) assurent 14 % des recettes.

 

Preuve de sa bonne santé, l'association vient d'aménager un secrétariat au-dessus de la salle communale.

Gangbé Breizh Band. Une belle amitié musicale

 Publié le 25 mai 2017

image: http://www.letelegramme.fr/images/2017/05/25/le-gangbe-breizh-band-presente-les-affiches-du-spectacle-du_3446107.jpg

Le Gangbé Breizh Band présente les affiches du spectacle du Bout du Monde.

Effervescence, mardi soir, à la mairie. La Bretagne accueillait le Bénin, avec la venue pour des concerts et des représentations exceptionnelles du Gangbé Brass Band, renommé pour l'occasion en Gangbé Breizh Band (lire ci-dessous). Il y a deux ans, Jacques Guérin, directeur du Festival du Bout du Monde, a proposé au Gangbé de s'associer à un bagad breton pour une prestation sans précédent. Après un court essai sur site, c'est une belle amitié qui s'est forgé avec Les Eostiged ar Méné de Plomodiern. Depuis, les échanges sont fructueux et nombreux. Les deux styles se mélangent à merveille pour donner une musique universelle et inattendue.

« Grand temps que l'on joue »


Éric Parenty et William Nicolas ont arrangé, en collaboration avec le groupe béninois, les musiques. Elles sont issues des deux cultures et présentent des harmonies diverses et très originales. « Il est grand temps que l'on joue pour découvrir les musiques conçues pour l'occasion », a souligné le président du bagad, Steven Nicolas, dont l'impatience est perceptible. Lucien, porte-parole des Béninois, s'est dit très heureux d'être là et d'échanger avec la culture bretonne. Il aimerait que cette collaboration se poursuive plus loin, jusqu'à un éventuel jumelage musical d'abord, culturel ensuite et social aussi. Les cachets du groupe servent, au Bénin, à développer l'enseignement auprès des plus déshérités. « Au delà de la musique, c'est un soutien social et culturel qui est nécessaire. On donne, on reçoit, dans une écoute mutuelle », a-t-il ajouté. La commune a d'ailleurs offert une reproduction de la manufacture Henriot du blason de Plomodiern. 

Pratique 
Rendez-vous est donné , demain, à 19 h, pour une avant-première sur la place Saint-Yves. Gratuit. Ouvert à tous.

 


© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/finistere/plomodiern/gangbe-breizh-band-une-belle-amitie-musicale-25-05-2017-

Les musiciens béninois reçus à la mairie

Publié le 26/05/2017 à 03

 

Le Gangbé Breizh Band, ici reçu en mairie, associe des musiciens professionnels du Bénin et le bagad de Plomodiern. 

 

 

Les sept musiciens du groupe béninois le Gangbé Brass Band ont été reçus à la mairie mardi dès leur arrivée à Plomodiern, tout comme leurs familles d'accueil. Jacques Guérin et Ronan Guihemneuf de la société Quai Ouest musiques, à l'origine de cette rencontre, étaient également invités. « La Bretagne est une terre d'accueil et de voyageurs, vous êtes chez vous ici, Messieurs », insiste Jacques Quérin en accueillant « cette équipe de bons gaillards ». En guise de cadeau de bienvenue, les Africains ont reçu une faïence Henriot représentant le blason de Plomodiern.

Les sept musiciens passent la semaine en résidence dans la commune pour monter un projet musical commun avec le bagad de Plomodiern. Leur rencontre a donné naissance au Gangbé Breizh Band. À eux deux, ils aligneront une quarantaine de musiciens pour une prestation musicale métissée sur plusieurs scènes bretonnes.

 

Cette semaine, les dernières mises au point vont s'enchaîner. Une présentation au public est prévue ce vendredi 26 mai, à 19 h, place Saint-Yves. Le premier concert est prévu à Langonnet le samedi 27 mai pour le festival Couleurs du Monde. Le nouvel ensemble jouera ensuite le 7 juin à Rennes au Théâtre National de Bretagne puis au festival de Cornouaille à Quimper, le 18 juillet, et au festival du Bout du Monde en presqu'île de Crozon le dimanche 6 août.

 

Une belle cinquième place pour les Eostiged ar Mene

 

Ouest France - Publié le 28/03/2017 à 01:05

 

·         Belle prestation des Eostiged ar Mene à Vannes. | 

 

Leur travail a été récompensé. Dimanche, au palais des arts de Vannes, le bagad de Plomodiern a remporté la 5e place à la première manche du championnat des bagadou de troisième catégorie.

 

Les douze formations étaient en compétition pour jouer sur la musique du terroir imposé nantais. Un challenge supplémentaire pour les Bretons du pays Glazik, peu coutumiers de ces mélodies de Haute Bretagne.

 

La prestation et les arrangements de William Nicolas, le jeune penn soner ont été appréciés. Les Eostiged ar Mene étaient surpris et heureux de leur classement.

 

Prochain rendez-vous, au Festival de Cornouaille de Quimper, le samedi 22 juillet, pour la seconde et ultime manche.

 

Bagad. Trois cornemuses en cadeau

 Publié le 09 décembre 2016

 

Étienne, Marceau et Erlé, 9 ans tous les trois, accompagnés de leur professeur Jean-Yves Magré, enseignant de Sonerion Penn ar Bed.

 

C'est Noël avant l'heure pour trois jeunes élèves de l'école de musique qui ont reçu, chacun, une cornemuse neuve, samedi. Le bagad, avec le soutien de ses sponsors, le Crédit agricole et la brasserie du Bout du Monde, a fait l'acquisition de trois cornemuses adaptées pour les jeunes sonneurs. Fabriquées en polypenco, un plastique spécial utilisé en lutherie, elles ont l'avantage d'être légères tout en ayant de bonnes qualités sonores. Les jeunes musiciens de l'école de musique vont pouvoir s'entraîner avec plus de facilité et beaucoup plus d'assiduité pour faire honneur aux enseignants.

 


© Le Télégrammehttp://www.letelegramme.fr/

Bagad de Plomodiern : une création pour le Festival du Bout du Monde

Publié le 25/11/2016 à 07:00 - Ouest France

Le bagad de Plomodiern (Finistère) Eostiged ar Mene élabore une création musicale avec la fanfare du Bénin, Gangbé Brass Band. Ils joueront notamment au Festival du Bout du Monde 2017 à Crozon. | Ouest-France

 

Les Eostiged ar Mene de Plomodiern (Finistère) réalisent une création musicale avec le groupe du Bénin, Gangbé Brass Band. Ils présenteront leur spectacle lors du Festival du Bout du Monde 2017.

L’association Eostiged ar Mene de Plomodiern (Finistère) a tenu son assemblée générale. Parmi ses nombreux projets, le bagad travaille avec le Gangbé Brass Band en vue du Festival du Bout du Monde 2017 (du 4 au 6 août 2017).

La grande aventure de l’année sera la création avec le Gangbé Brass Band. La collaboration amènera le bagad à se produire également au Théâtre national de Bretagne (TNB) de Rennes, le 7 juin, puis au Festival de Cornouaille de Quimper.

I Muvrini

En 2010, les Eostiged ar Mene avaient déjà collaboré avec le groupe corse, I Muvrini, sur la même scène du festival du Bout du Monde. Ce nouveau mélange des cultures motive les musiciens. William Nicolas, le penn soner travaille déjà sur les mélodies avec son homologue africain, grâce à internet.

Les huit musiciens béninois effectueront une tournée en Europe et viendront en résidence à Plomodiern en mai 2017.

Eostiged Ar Mene. 

Deux réunions d'un coup

 Publié le 23 novembre 2016 - Le Télégramme

 

Parents et élèves sont venus nombreux, samedi, aux réunions annoncées.Assemblées générales simple et extraordinaire étaient au programme de la réunion de samedi pour le bagad et l'école de musique, sans oublier les cours de breton. Profitant de la présence du plus grand nombre d'interlocuteurs, Steven Nicolas, président de l'association, a démarré, après les remerciements de rigueur, par l'assemblée extraordinaire. Elle avait pour objectif de modifier deux articles. Le 6, pour le bureau, qui autorise dorénavant, pour chaque poste, une coprésidence, co-trésorerie ou encore un co-secrétariat. Le 7, pour l'établissement, par le conseil d'administration, d'un règlement intérieur.

Un partenariat original


C'est l'assemblée générale ordinaire qui a fait le bilan de l'année. Celle-ci a relevé la très bonne participation des parents, des élèves et des musiciens. Cinquante personnes étaient présentes pour attester de ce bon fonctionnement. Les effectifs sont bons et les musiciens sont régulièrement dirigés vers une autonomie pour leur progression personnelle et un esprit de groupe pour la cohésion musicale. Les enseignants de Bodadeg ar Sonerion sont toujours fidèles, tandis que des moniteurs prennent la relève quand cela est nécessaire. Les projets 2017 sont toujours placés sous le signe de l'évolution musicale. Le bagad répète ainsi avec le groupe béninois Gambe Bras Band, pour des concerts au Bout du Monde, à Rennes ou aux fêtes de Cornouaille. En ce qui concerne l'association, un bureau sera partagé, au-dessus de la salle communale, avec le Festival du Ménez-Hom, pour les réunions administratives et les rangements. Un ordinateur et une imprimante ont été offerts par un généreux donateur. Des costumes seront refaits, ainsi que le drapeau du bagad, grâce aux petites mains des bénévoles. Les finances sont saines, mais il faudra trouver 7.000 € pour l'achat de gros instruments



Bagad Eostiged Ar Mene. Déçu mais combatif. ( Le télégramme - 10 mars 2016)

 

William Nicolas, aux commandes d'un groupe qui le suit et le conforte dans ses choix musicaux. Ils n'avaient jamais été si nombreux sur scène et en répétition, dimanche, à Vannes. Pas moins de 34 musiciens avaient répondu à l'appel de William Nicolas, le penn-soner. La suite, présentée par le bagad Eostiged ar Mene, était issue du terroir du pays de Loudéac. Elle a débuté par une marche de Mûr-de-Bretagne, entendue auprès de Claude Le Baron. Est venue une ronde de Loudéac, issue des répertoires chantés de Marie-Noëlle Le Mapihan et Mathieu Hamon. Elle s'est poursuivie sur un enchaînement de deux mélodies tirées des recueils de chansons des pays d'Oust et du Lié : « Son père la fit mettre au couvent », du répertoire de Marie-Noëlle Le Mapihan et « O Filii Filae », chant liturgique d'origine provençale, chanté en ouverture des messes à Mûr-de-Bretagne.

 

Un chef très investi


Le retour à la danse s'est effectué sur un baleu, emprunté au répertoire chanté des soeurs Udo. Puis le final s'est composé d'une contre ronde : le premier thème entendu auprès de sonneurs de couple puis une réinterprétation du thème « Mon père, ma mère, Marie et moi », de Marie-Noëlle Le Mapihan. Enfin, le thème « Guié Guié Rouptirlaine » a conclu cette série. Cela pour bien spécifier le travail entrepris par le jeune penn-soner, travail important et de très grande qualité.

 


L'ensemble du bagad Eostiged ar Mene est malgré tout rentré déçu, dimanche, au bercail. Il termine ainsi douzième sur 14, en dépit d'une prestation originale et brillante. Cela ne les empêchera cependant pas d'être présents au festival du Bout du Monde, en août, avec des musiciens du Bénin, pour un Gangbé Breizh band qu'ils vont préparer avec toujours autant de plaisir. De quoi oublier rapidement les déconvenues d'un concours.

Eostiged Ar Menez. En quête de mécènes

le Télégramme - 24 novembre 2015

 

 

Les adhérents d'Eostiged Ar Menez et de Mervent étaient nombreux à s'être déplacés, samedi. L'assemblée générale du bagad Eostiged Ar Menez s'est tenue, samedi soir, à la salle communale. La bonne santé du bagad et de son école de musique, ainsi que son classement aux concours consécutifs de Vannes et Quimper (sixième au général), permet aux dirigeants d'espérer de bons retours, notamment en matière de notoriété et d'investissements de la part de tout un chacun, mais avant tout d'entreprises innovantes et imaginatives. Steven Nicolas, président, qui a succédé à Raymond Le Bot, vient d'achever sa première année de gestion du groupe. Il a su obtenir un partenariat avec la Brasserie du Bout du Monde. Les rendez-vous seront sans aucun doute plus nombreux en Presqu'île dès l'an prochain, bien que le calendrier de 2015 ait été largement pourvu (dix sorties). L'association gère aussi les cours de breton avec Mervent et fait partie du tissu associatif  local.

Une belle progression


Progression dans le classement, mais aussi dans les effectifs.

 Tous les pupitres ont reçu de nouveaux membres ; seule la batterie manque de bras, avec une seule élève adulte. Le contexte, qui va vers un renouveau certain, donne du baume au cœur aux musiciens. Les enseignants sont ceux de la BAS et ont pour nom Jean-Louis Hénaff, Jean-Yves Magré et Josselin Dubois. Ils suivent aussi le travail du penn soner William Nicolas, qui a su trouver les bonnes conditions pour faire monter le groupe en troisième catégorie. Il faudra tout de même travailler l'assiduité aux répétitions pour un meilleur rendement. Les concours en solo ou en couple vont aussi être mis en avant, pour une progression plus personnalisée. Les finances sont dans une période de transition, puisqu'un changement de banque est en cours et qu'un prêt sera sans doute contracté pour parer aux achats les plus importants. Mervent va aussi acquérir une autonomie, afin de ne pas grever le compte de l'association, avec de nouveaux locuteurs de breton. Le calendrier est en place avec de nombreuses sorties, un nouveau répertoire et une aide apportée  par Yann Cariou, professeur au conservatoire. « Le bagad va entamer sa 30e année de fonctionnement dans la cordialité et avec enthousiasme », a conclu son président.


Apprendre à jouer de la musique bretonne

Plomodiern - 12 Septembre 2015 (Ouest France)

L'école de musique du bagad est ouverte aux jeunes à partir de 8 ans. « L'élève joue de l'instrument immédiatement. Au bout de deux à trois ans, un enfant motivé peut intégrer le bagadig, tremplin vers le bagad » explique Steven Nicolas, président des Eostiged ar Mene.

Des professeurs diplômés de la fédération Sonerien 29 sont chargés de l'enseignement. Expérimentés, ils jouent aussi dans les bagadou les plus réputés. Les cours durent une heure à la salle communale et sont programmés le vendredi à 17 h pour la bombarde avec Jean-Louis Hénaff ; batterie le vendredi à 17 h 30 avec Josselin Dubois ; cornemuse le samedi à 14 h 30 avec Jean-Yves Magré. Les instruments sont fournis et la cotisation annuelle s'élève à 85 € pour l'école de musique. on peut venir essayer les instruments le vendredi 11 septembre (à partir de 18 h) pour la bombarde et la caisse claire et le samedi 12 en cornemuse (à partir de 15 h). En fin d'année, les élèves volontaires peuvent participer à des rencontres musicales (Menez Meur ou Fouesnant).

Former des musiciens nécessite plusieurs années. Persévérance, travail et passion sont nécessaires pour atteindre un certain niveau et intégrer la grande famille du bagad. Vivre cette aventure est aussi la possibilité de connaître le frisson des grands rendez-vous comme le festival de Cornouaille, les Filets Bleus, participer à des voyages certaines années ou même monter sur la scène du Bout du Monde.

Contact@bagad-plomodiern.com ou 06 81 03 26 25.



LE BAGAD EOSTIGED AR MENE SE DONNE DE L'AIR

© Le Télégramme - 27 avril 2015 / Gwénaëlle Le Ny



Emmené par un jeune président, le bagad de Plomodiern a entamé l'année sur les chapeaux de roues en obtenant un de ses meilleurs résultats au concours Sonerien. Steven Nicolas fait le point sur ses ambitions pour les Rossignols sur lesquels souffle un vent nouveau.

Le 15 mars dernier, à Vannes, le bagad de Plomodiern a obtenu la note de 14,36/20 à l'issue de la première manche du concours des bagadoù de troisième catégorie, se classant 7e sur 15. « On était tellement content qu'on aurait pu croire que c'était nous, les gagnants », en sourit encore Steven Nicolas, le président. Penn soner pendant dix ans, il a pris les rênes de l'association à la suite de Raymond Le Bot. William Nicolas, 19 ans, le remplace depuis un an à la tête de l'ensemble. « C'est à lui que l'on doit ce résultat », dit-il, saluant le travail accompli.


Un pari un peu osé


Promis à la descente en quatrième catégorie à l'issue des concours 2014, Eostiged ar Mene doit son maintien à deux autres bagadoù qui ont souhaité descendre. « Cela faisait des années que nous stagnions en fin de classement de troisième catégorie, sans doute pénalisés par une formation moins importante que les autres ». Décision a alors été prise d'intégrer le bagadig, passant ainsi de 17 à 32 musiciens. Un challenge car cela supposait de s'adapter à des joueurs moins expérimentés dans chacun des trois pupitres (batteries, bombardes et cornemuses). « William a travaillé d'arrache pied pour écrire des partitions en fonction des différents niveaux ». L'effort et les répétitions intensives ont donc payé. « Honnêtement, on pensait que l'on serait moins bon techniquement, mais la puissance dégagée a permis de gommer les imperfections », estime le président qui souligne également la bonne entente au sein du groupe.

Reformer un bagadig

Surmotivé, le bagad disputera la seconde manche du concours Sonerion, fin juillet, au Cornouaille. « Sans pression ! », prévient Steven Nicolas. Si mathématiquement la possibilité de monter en 2e catégorie existe, ce n'est pas l'objectif. « On veut consolider notre résultat. Si on peut rester dix ans en troisième catégorie, moi je signe ! ». L'ambition du jeune président est ailleurs : « Je souhaite recréer un bagadig de 30 à 35 joueurs, d'ici deux à trois ans ». Une tâche pas évidente, qui passe notamment par un renforcement de l'école de musique. « La difficulté est que ce n'est pas sur notre territoire que la culture bretonne est la plus forte. Nous ne représentons qu'une activité parmi d'autres pour les jeunes qui ont tendance à zapper facilement. Pour les garder, il faut les motiver, par exemple par des concours individuels et le bagadig car il n'y a pas de meilleure progression que lorsqu'on joue dans un ensemble ».

Initiation dans les écoles

Steven Nicolas a peut-être trouvé une parade en intervenant dans les écoles, à Dinéault. Depuis un an, il fait découvrir aux enfants les percussions, la flûte et la danse sur le temps périscolaire. « On travaille avec Polysonnance pour affiner l'organisation, à la rentrée prochaine, notamment en raison du principe de cycles. On aimerait présenter une production en fin d'année ». Et pourquoi pas proposer la même prestation dans d'autres communes du secteur. Des prestations pendant l'été, des répétitions publiques, la composition d'un second CD... Steven Nicolas ne manque ni d'idées ni d'envies pour faire vivre le bagad et cette culture. Quant à une nouvelle collaboration au Bout du monde, le musicien resignerait bien. La prestation aux côtés d'I Muvrini et La Rue Kétanou ont laissé de très bons souvenirs « et même un goût de trop peu ». Steven Nicolas a décidé de provoquer la chance. « Actuellement, j'écoute les groupes invités pour voir si on peut écrire une partition qui colle au bagad et ensuite la soumettre ». La perche est tendue !